Et dimanche au Luco aussi
Deuxième très bel après-midi du week-end au Luxembourg, à la demande de Loulou. Et je ne me fais pas prier car le jardin des Tuileries, avec ses hordes de touristes et la foule de la fête foraine, a perdu un peu de son âme.
Après une sieste aussi réparatrice qu'inhabituelle, et un court trajet en bus, à peine entrée dans l'aire de jeu, Loulou n'a quasiment plus mis pied à terre pendant une heure.
Une énergie dépensée sans compter, une envie de se dépasser que, je l'avoue, j'encourage pour des raisons que j'évoquerai certainement à la rentrée. Je l'observe, je m'émerveille de son absence de crainte, de sa persévérance.
Sur le manège, il en est de même. Jusqu'à présent, la joie de tenir le baton de bois lui suffisait, histoire d'imiter les plus grands. Mais plus question de cela, désormais. "J'ai quatre ans" m'assure t'elle comme s'il s'agissait d'un sésame extraordinaire à ses yeux.
Alors, très concentrée, lorsque le manège prend de la vitesse et qu'il s'agit d'ajuster sa position afin d'accrocher l'anneau tout en maintenant fermement la barre de l'autre main pour ne pas glisser, autant dire que la joie est grande, la fierté immense lorsqu'elle décroche un, deux, trois, voire quatre anneaux.
Nous sommes sorties du jardin, il était presque l'heure à laquelle on commence à préparer le dîner. Au coin de la rue, la file d'attente devant le glacier était bien moins importante qu'à notre arrivée. On a pas résisté. Ce week-end avait un avant-goût de vacances et c'était délicieux.
Allez, plus que deux semaines.