Ca se passait dans le Marais
Tout d'abord, aujourd'hui, c'était (la fête des Mères, bien sûr et j'ai été très émue par le poème récité par ma petite Loulou et ses petits cadeaux) mais c'était également l'anniversaire de son parrain.
J'allais presque dire "tradition oblige", nous nous sommes retrouvés autour d'assiettes de falafels dans le Marais (petite note pour moi : il faut absolument que j'en trouve la recette pour les faire moi-même).
Après quoi nous avons trouvé refuge à la terrasse d'un café, la pluie nous ayant stoppé net dans notre quête de crème glacée. Nous nous sommes contentés d'un café en rôtissant à la chaleur d'un radiateur qui nous a laissé, à tous, les joues comme des pommes.
Les hommes de la famille avaient, ensuite, quartier libre (ou quelques obligations) et nous allions passer l'après-midi entre filles, Loulou et moi.
Cette dernière n'avait qu'une idée en tête. Retourner faire quelques tours de ce manège aperçu à notre arrivée. Nous avions deux heures devant nous, sa petite main dans la mienne, nos pas nous dirigaient vers la place des Vosges et son jardin, c'était sur le chemin.
Mais quelle ne fut pas ma surprise de voir arriver alors que nous arrivions au bout de nos tickets, et en jolie compagnie, la maman de KS avec qui nous avions rendez-vous plus tard puisqu'elle nous avait décidées à la rejoindre pour assister à un spectacle du Festival O 4 vents.
(encore merci à toi de nous avoir ouvert ta porte si gentiment ; et oui, elle est très chouette ta cour).
Pour ce qui est du spectacle de danse, intitulé "Gonflés", qui se tenait au Pavillon de l'Arsenal, et bien, on va dire qu'il m'a permis de découvrir ce lieu que je ne connaissais pas du tout. Quant aux gros bibendums dans leur combinaison d'air, ils ont eu beau se mouvoir tout au tour de nous avec plus ou moins de grâce, je l'avoue, je n'ai pas été touchée (quant à Loulou, tout le registre y est passé ; peur, perplexité, amusement, indifférence à certains moments). Je crois être définitivement hermétique à la danse contemporaine.
Allez, sans rancune, Festival O 4 Vents et à l'année prochaine !
« La déformation est un acte d’invention, un dérangement de la nature, un jeu avec les habitudes du regard. L’image du corps athlétique affichée quotidiennement et également perçue au travers du corps du danseur, est ici joyeusement détruite et transformée pour atteindre l’étrangeté. Depuis toujours, le fou du roi a été imaginé différemment, déformé d’une certaine manière. Ici, il est question d’humains dans des actes. » Donald Becker« La déformation est un acte d’invention, un dérangement de la nature, un jeu avec les habitudes du regard. L’image du corps athlétique affichée quotidiennement et également perçue au travers du corps du danseur, est ici joyeusement détruite et transformée pour atteindre l’étrangeté. Depuis toujours, le fou du roi a été imaginé différemment, déformé d’une certaine manière. Ici, il est question d’humains dans des actes. » Donald Becker (via Cie Didier Théron)
(dans la mesure du possible, je réponds aux commentaires à la suite de ceux-ci dans la section a dhoc)