au jardin
Comme je l'ai respirée cette odeur de terre, retournée, bêchée, désherbée mêlée à celle de l'eau de la rivière en contrebas. Une odeur si familière.
Nous avons planté de la lavande devant les fenêtres des chambres, puis un peu plus loin, un figuier qui je l'espère nous régalera de ses fruits.
Plantés également, des centaines d'oignons de crocus, de muscaris, de tulipes et de renoncules, des roses trémières dont nous devrions profiter dès le mois de mai prochain.
Penchés sur cette terre, courbés durant tout un après-midi et une matinée, les muscles endoloris, nous avons évoqué l'arrière grand-mère de Loulou et les réunions à venir lorsque nous rouvrirons la maison à la fin de l'hiver.
Notre façon de lui dire à bientôt à cette maison qui prendra des allures de belle endormie d'ici un mois.