Pour certains, un fait divers
Quoi de plus naturel que de laisser son enfant gambader devant soi, de le laisser explorer, escalader (bien évidemment, en exerçant une surveillance vigilante mais discrète).
Loulou, la première, ne s'intéresse plus trop aux aires de jeux mais préfère nettement longer les grilles du jardin derrière les bosquets, grimper aux arbres, rechercher les insectes sur la pelouse.
Pas toujours facile dans les jardins parisiens alors j'avais pensé organiser quelque pique-nique avec les grands parents, dans une des forêts qui entourent Paris avant de profiter à fond de notre prochain séjour à la campagne à Pâques.
Et puis, il y a eu ce drame samedi, en fin d'après-midi, qui nous touche tous profondément. Un des petits cousins avec qui nous avons passé le réveillon du 24 décembre dernier, est tombé dans un ravin lors d'une promenade familiale. Il a succombé à ses blessures.
Mes pensées ne quittent pas ses parents, ses grands-parents et son petit frère.
Nous sommes bouleversés.
Il semble si naturel de laisser une certaine liberté à nos enfants. Et pourtant...