Samedi 11 juillet

14 juillet 2009

A l'occasion du 14 juillet, près de la maison de campagne, un manège, un peu rétro, s'est installé sur la place de la mairie. Loulou a pu y découvrir la joie de l'attrapé de pompon, plaisir jamais éprouvé sur un manège parisien.

Cette escapade, une envie soudaine, pas trop compliquée à organiser.

En poche, les clefs de la maison de ma grand-mère, maison à laquelle je suis si fortement attachée et dont nous ignorons encore le sort.

Elle est là, cette maison, si vide d'elle qui a tant compté dans nos vies. Il fallait juste un peu de courage pour l'affronter et, de quelques gestes simples, en faire un peu plus la nôtre. En attendant.

Et dès notre arrivée, curieusement, tout s'est déroulé, comme quand elle était encore là, chez elle. Les sacs à peine défaits, nous avions déjà le nez dans les groseillers et nous nous installions, Loulou et moi, sur les marches de la maison pour une collation improvisée.

Des groseilles et quelques grains de cassis, les derniers.

Les framboisiers semblent avoir souffert cet hiver. Le jardin est envahi de mauvaises herbes. Il y a de belles petites pommes sur un très vieux pommier, seul rescapé de la rangée qui longeait l'allée centrale.

Avant le coucher de Loulou, par la fenêtre grande ouverte, des odeurs de verdure et d'eau entraient à flots dans la chambre. En contrebas, on entendait le grondement de la rivière au niveau des écluses et Loulou s'émerveillait de la présence de nombreux oiseaux.